BRAHMS #3

" Il souffrira beaucoup... écrivit Berlioz.
Telle une sentence impérieuse, je le prenais pour moi. Et j'aimais ça, en définitive, cette souffrance étant la clé de tous les possibles poétiques, à la manière d'un Alfred de musset dont le fils ne tarit pas d'éloges à ce sujet.
Perdu dans les méandres magnifiques des oeuvres de la fin de la vie de Brahms, m'enivrant de leur puissance émotionnelle comme d'une valeur incontestable, je me rendis compte que le vrai message réside dans la liberté de chacun à percevoir le beau à sa manière.
Accueillir le don musical comme une source universelle d'inspiration, de poésie, de vie.
Mes remerciements à Matthieu Stefanelli pour sa plume délicate, qui a su s'emparer de l'effluve Brahmsienne pour la faire rejaillir avec tant d'actualité en ce sourire scintillant dont nous avons tant besoin.
Et parce que le beau s'invite en toute chose, dans la joie comme dans la mélanciolie, puisse le voyageur se laisser guider par les sons des mélodies parmi les plus poignantes du répertoire."

Nima Sarkechik