C'étaient de très grands vents

Inclassable et débordant d'originalité, SHUB-NIGGURATH fusionne les influences de MAGMA, ART ZOYD, UNIVERS ZERO ou KING CRIMSON avec des échos de PENDERECKI. De cette alchimie inédite résulte une musique fiévreuse, violente, intense et sombre, traversée par des vocaux féminins angoissés et une guitare frippienne. L'instrumentation quasi-classique (Harmonium, guitare, basse, batterie & trombone) se mêle aux étranges sons de tôles métalliques frottées ou heurtées. Réédité par le label Gazul, le premier album "Les Morts Vont Vite" (1986) fait aujourd'hui figure de classique intemporel. Paru cinq ans plus tard, "C'Etaient De Grands Vents" voit le groupe réduit à quatre membres. Pour l'occasion, la formation parisienne s'enfonce encore plus dans la dissonance et la musique contemporaine, abandonnant toute trame rythmique ou harmonique. "Testament" (2003) est l'ultime témoignage musical de SHUB-NIGGURATH: les musiciens ont décidé de rendre public ces derniers morceaux, en hommage à un des leurs récemment décédé. Voici donc dix pièces qui sont à classer parmi les plus audacieuses et radicales dans l'expérimentation. La preuve aura été faite, une ultime fois, que SHUB-NIGGURATH était bel et bien un groupe majeur dans la musique contemporaine...